« je m'en charge... » . C'est par cette ultime phrase, lien parfait avec le tout premier film sur le héros masqué réalisé par Tim Burton que se clôture Batman Begins, alors que le justicier tient dans sa main une carte marquée du dessin du joker. Une transition qui de prime abord rendait superflue la production d'un second opus, hormis pour des raisons commerciales, appât du gain trop souvent triste pourvoyeur de suites moribondes et sans âmes... Comme preuve : après les films gothiques mettant en scène Michael Keaton dans la peau de Batman, emplies d'une sombre poésie bien propre à l'univers de leur réalisateur, vinrent en effet un Batman Forever décevant et parfois même à la limite du pathétique, puis surtout un Batman et Robin, grand-guignolesque et affligeant, qui écœura plus d'un fan de l'univers très sombre de Bob Kane. Qu'en est-il donc de ce « dark knight », qui fit suite à un Batman Begins sobre, efficace et intelligent. Est-il à la hauteur de son prédécesseur ?
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